Transports

Sont traités ici les moyens de transport ouverts au public que je considère dignes d'intérêt, avec en premier lieu les chemins de fer. Les autres modes ne sont pas ignorés mais sont traités en deuxième priorité faute de temps, seuls étant exclus les moyens de transport privés qui, par essence, sont des choix individuels exclusifs.

Réseaux, histoire, état actuel, propositions pour l'avenir.

Informatique

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Les passions sont souvent nombreuses, surtout lorsqu'on est curieux de tout... Le temps libre pour se livrer à ces activités qui nous passionnent est cependant limité et nous impose de faire des choix. Mes passions sont diverses: cuisine et gastronomie, modélisme ferroviaire, histoire et géographie, techniques, conquête spatiale...

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Voyages effectués dans le monde d'avant... et des découvertes à faire sans bilan carbone désastreux; ça vous tente ?
Conseiller communal
à Echallens VD

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Des convictions, des idées et des propositions pour que le bourg demeure un endroit agréable à vivre.

L’amorce de la route de contournement à la hauteur du rond-point de La Chaussiaz. Les habitants de La Chaussiaz sont mis devant le fait accompli par les Autorités actuelles: ce sera là et pas ailleurs… Tant de terres arables sacrifiées uniquement pour déplacer un problème et permettre la sacro-sainte fluidité des pendulaires.

Mardi 16 février

Ecologie… Certains pourraient nous reprocher de ne pas traiter ce thème dans notre programme électoral. Mais en est-il vraiment absent?

Si, effectivement, le mot magique «écologie» n’apparaît pas dans nos publications, il est cependant présent dans nos nombreuses discussions. Alors, pourquoi ne pas le mettre en avant, pourquoi ne pas le clamer haut et fort?

En ce qui me concerne, si je m’intéresse au plus haut point aux différentes études sur le thème de l’effondrement généralisé, l’étiquette «écologiste» ou «écologie» me semble trop restrictive. Je suis conscient que cela peut surprendre, je vais m’expliquer.

À mon avis, le mouvement écologique est devenu bien plus que la seule défense de la nature et de notre environnement, il inclut aujourd’hui des dogmes très politisés auxquels je ne peux pas forcément adhérer. J’admire cependant certains des combats qui sont menés par ce mouvement. Ils ont au moins le mérite de secouer les convictions des plus climato-sceptiques ou de ceux qui refusent toute atteinte à leur petit confort, en suscitant souvent des réactions épidermiques chez les plus pollueurs d’entre nous. Mais d’autres positions de ce vaste mouvement me paraissent peu à même de faire bouger suffisamment vite les lignes pour faire face à toutes les crises qui s’accumulent et qui risquent de mener notre société vers un futur bien difficile − voire impossible − à gérer.

Ce préambule peut paraître bien sombre, mais rassurez-vous, je suis d’un naturel optimiste et je considère les crises qui nous touchent de plein fouet comme une opportunité à saisir pour prendre un salutaire tournant et éviter la collision forcément brutale contre le mur de l’effondrement – une thématique que je ne développerai pas ici, tant ce sujet est vaste.

Pourquoi, la situation étant considérée comme extrêmement grave, ne pas brandir l’étendard écologique? Parce que je considère plutôt que toutes nos réflexions et décisions doivent impérativement être prises dans l’optique d’une réduction drastique de notre empreinte carbone. Mais aussi et surtout parce que je suis persuadé que le bien-être des Challensois et des habitants de notre district doit être cohérent avec la bonne santé de la biosphère dont nous faisons partie, qu’on le veuille ou non.

Autrement dit, je pense qu’il faut atteindre la meilleure résilience possible en sauvegardant et en réhabilitant les ressources de notre territoire, ce qui passe automatiquement par une gestion communale visant à faire mieux avec moins. Beaucoup de «solutions» nous sont vendues, mais ce ne sont finalement que des pis-aller.

Deux exemples seulement.

Créer une route de contournement? Excellente idée pour les riverains directs, sans doute, mais combien d’hectares de terres détruites pour un simple déplacement des nuisances qui, de plus, affaiblirait nos commerçants locaux? Le choix fait par Cheseaux, qui a repoussé tout trafic en périphérie et dont le commerce est réduit à sa plus simple expression, devrait nous faire réfléchir…

Faut-il transformer la zone de la gare − la place et les futurs anciens ateliers du LEB − pour densifier les zones de commerce et d’habitats et offrir davantage de places de parking, voire pour permettre aux tl d’ajouter des lignes de bus? Ou faut-il faire le choix d’un espace plus ouvert et convivial au cœur du bourg, lequel espace serait en outre la vitrine accueillante de notre petite ville pour les gens venant en transports publics?

Ce que nous voulons, à Echallens Autrement, c’est que nos concitoyens soient vraiment écoutés, et surtout entendus et compris, par les Autorités lors de chaque projet visant à modifier la structure de quelque lieu que ce soit sur notre territoire communal; nous voulons que les élus soumettent au préalable leurs projets à l’ensemble des Challensois au lieu de les mettre devant le fait accompli.

Le bon sens, le débat qui se nourrit de toutes les idées et les propositions émises par la collectivité des citoyens, et le respect de notre biosphère dans son ensemble, sont à mon humble avis le meilleur moyen d’offrir aux générations montante et à venir des conditions de vie aussi agréables que possible malgré les crises multiples et interconnectées qui se déclenchent.

L’écologie n’est pas un mot ou un argument, ni même un programme; c’est un état d’esprit que chacun d’entre nous se doit d’intégrer dans ses choix individuels et communs.